[Critique Film] – Free Guy

En tant que geek assumée, je ne pouvais pas passer à côté de Free Guy. Ce film, réalisé par Shawn Levy, à qui l’on doit Stranger Things ainsi que les deux premiers volets de La Nuit au musée, plonge le spectateur dans un monde virtuel. Avec Ryan Reynolds et Jodie Comer en tête d’affiche, ce film s’est hissé en tête du box-office Nord-Américain. Cela est-il justifié ?

Free Guy

Copyright Disney

« Un employé de banque, découvrant un jour qu’il n’est en fait qu’un personnage d’arrière-plan dans un jeu vidéo en ligne, décide de devenir le héros de sa propre histoire, quitte à la réécrire. Evoluant désormais dans un monde qui ne connaît pas de limites, il va tout mettre en œuvre pour le sauver à sa manière, avant qu’il ne soit trop tard…« 

Une avalanche de styles

Free Guy n’est pas un simple film sur l’univers du jeu vidéo. Entre scènes d’action, romance et effets numériques, ce film reste dynamique de la première à la dernière image. Mais c’est bel et bien l’univers geek qui domine. Dès le début, le décor est planté : on découvre un jeu violent dans lequel des joueurs s’affrontent en réseau. Les plans comportent de très nombreux détails ce qui donne une impression de réalisme.

Free Guy

Copyright 20th Century Fox

Le contraste est saisissant avec la vie bien réglée du héros, Guy, un employé de banque. Lorsque MolotovGirl, l’avatar de Millie, fait irruption dans sa vie, il tombe amoureux et décide de changer de vie. C’est alors que Molotov Girl lui apprend qu’il n’est qu’un vulgaire personnage de jeu vidéo. Elle va également le mettre au défi de progresser dans le jeu. Ce qu’il va faire en réalisant des actes positifs. Guy sera alors la seule « bonne personne » du jeu.

Mais ce n’est pas tout, ce film c’est aussi un mélange de différents genres : comédie, émotion et action. La légère touche d’humour est renforcée par la liberté laissée aux acteurs. Certaines répliques, notamment celles de Taika Waititi, sont lancées avec spontanéité ce qui apporte de la fluidité. Et Free Guy, c’est aussi un film qui fait réfléchir. La question de la liberté des choix est soulevée. Comme le fait Guy, chacun est capable d’agir pour un monde meilleur.

Deux mondes parallèles

Finalement dans ce film, ce sont deux mondes parallèles qui interagissent l’un avec l’autre. La romance entre Guy et MolotovGirl fait écho à celle que l’on découvrira plus tard, entre Milie et Keys, les développeurs de ce jeu. Ils doivent d’ailleurs mener une quête : récupérer leurs données numériques volées par le patron d’une multinationale dans le secteur informatique. Pour cela, ils vont compter sur l’aide de Guy, passé de PNJ (Personnage Non Joueur) à héros.

Free Guy

Copyright 20th Century Fox

En parallèle des images de jeux vidéos, on découvre des joueurs réels, casque sur les oreilles. Certains sont un peu clichés, comme celui de l’adolescent qui grignote devant son PC tout en streamant. Les amateurs de jeux vidéos seront ravis car Free Guy regorge de références à cet univers. Mais pas seulement. De nombreux clins d’œil à  la pop culture sont présents, sans oublier de savoureux caméos. Plusieurs YouTubeurs connus apparaissent. Certains pourront voir une copie de Ready Player One. Cela pourrait s’expliquer par le fait que l’un des scénaristes de Free Guy a également participé à l’adaptation du roman d’Ernest Cline pour Spielberg.

 

 

PaulineG lui attribue la note de :
7/10

En bref

Ode à l’univers geek, Free Guy réussit à convaincre en mélangeant les styles. Nul besoin d’être passionné par les jeux vidéos pour apprécier cette comédie.

PaulineG

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