[Critique Film] – Antoinette dans les Cévennes

Antoinette dans les Cévennes

En sélection à Cannes cette année (RIP petit festival), le film de Caroline Vignal Antoinette dans les Cévennes a tout de même su trouver le chemin des salles obscures et, au moment ou j’écris ces lignes, rencontre un petit succès malgré la période de pandémie que nous vivons.

Antoinette dans les Cévennes

« Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir – seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l’accompagner dans son singulier périple… »

De la légèreté, c’est le pari de ce film alors même que beaucoup déplorent le manque de sorties en salles. Pari réussi, on embarque très rapidement dans le périple d’Antoinette, dont l’objectif était simplement une semaine de vacances avec son amant. Seulement rien ne se passe comme prévu et elle se retrouve en randonnée avec un âne. Après plusieurs jours de galère, des liens vont se tisser et c’est là tout l’objectif du film, la découverte de l’autre et d’un environnement différent.

Une fois la mécanique en place, le film souffre d’un petit ventre mou qui fort heureusement ne s’installe pas et nous emmène assez vite vers le dénouement de l’intrigue, que l’on a vu venir à des kilomètres, certes, mais cela reste bien fait. L’idée de baser l’histoire dans une de nos belles contrées et d’en faire un road trip sur nos chemins de randonnée (une idée de Caroline Vignal elle-même) est le point fort du film.

Antoinette dans les Cévennes

Visuellement, Antoinette dans les Cévennes montre bien entendu de beaux paysages même si, les plans aériens sont globalement absents, pour se concentrer sur notre duo au sol. L’actrice principale Laure Calamy (10 pour cent, Seules les Bêtes…) porte le film sur ses épaules et joue admirablement bien la citadine naïve, amoureuse et énervante.

La bande originale de Mateï Bratescot mélange habilement musique traditionnelle française et des airs de country avec de belles guitares. Une réussite à réécouter encore et encore !

CaptainSmoke lui attribue la note de
6/10

En bref

Un road trip rafraichissant !

CaptainSmoke

Fondateur de DansTonCinéma.fr, cinéphile et sériephile, j'aime découvrir des perles inconnues dans le cinéma traditionnel comme dans l'animation.

Un commentaire

  1. film typiquement francais, heureusement laure C sauve le film et je m’interroge aussi sur les critiques .Mais selection officielle pour Cannes !!!! Tout est convenu : le scenario, les critiques et la selection. Merci a Laure et Patrick

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