[Critique Film] – Big Game

Big Game

Affiche alternative par Sam Spratt

Le presqu’inconnu Jalmari Helander (Père Noël : Origines) fait un pas dans le cinéma US en mélangeant ce qu’il sait faire avec ce qu’Hollywood sait faire : la montagne finlandaise et un président US en difficulté. Ça donne Big Game, un film annoncé comme un survival rigolo rempli de n’importe quoi. Notez qu’il est le film finlandais avec le plus gros budget jamais réalisé.

Bon, vous remarquerez que je vous évite sciemment les affiches officielles, qui sont plutôt dégueu.

Big Game

I’m tired of this motherfucking kid and this motherfucking mountain !

Le pitch est simple, l’avion du POTUS se crash, l’état major est en alerte maximale, et tout repose sur un jeune garçon chasseur qui doit accomplir un survival afin de devenir un homme, un vrai. Ils se rencontrent et découvrent que le président est victime d’un complot avec des méchants qui veulent sa peau. Les deux vont devoir se serrer les coudes afin d’en sortir vivant.

Le mélange bien qu’étonnant est une bonne idée. Saluons au moins l’originalité du scénario.

Big Game

Des méchants bien stéréotypés

Le problème, c’est qu’on lira partout que le film est fun et totalement fou, « à la Kingsman ». Et comme on retrouve Samuel L. Jackson et son capital sympathie dans les deux films, il fallait bien y croire et laisser une chance à « Big Game » malgré les affiches hideuses et le nom racoleur.

Non, le film n’est pas fun, alors qu’il aurait clairement pu l’être. Il se prend au sérieux alors qu’il aurait du pousser le bouchon bien plus loin et c’est son principal défaut, parce que c’est à peu près tout ce qu’on attendait de lui, et il le rate bien comme il faut. Dommage aussi, très peu d’images époustouflantes malgré le lieu de tournage…

Qu’on soit bien clairs, le film a un scénario sympathique, des acteurs loin d’être mauvais (sauf Onni Tommila qui a réellement un problème d’expressions faciales), et un réalisateur qui sait tenir une caméra et qui a dans son passif des films originaux. Big Game se paye même le luxe d’être plutôt rythmé et sans temps morts.

Big Game

Samuel à la recherche du fun

Bref, Big Game est clairement oubliable, et il ne sera pas le premier dans la (trop) prolifique carrière de Samuel L. Jackson. C’est en revanche dommage pour le réalisateur Jalmari Helander qui rate le coche de son entrée dans le cinéma Hollywoodien.

CaptainSmoke lui attribue la note de
4/10

En bref

Malgré un scénario original (qui prend place en pleine montagne Finlandaise) et Samuel L. Jackson, le film rate le coche et s’avère plutôt mauvais.

CaptainSmoke

Fondateur de DansTonCinéma.fr, cinéphile et sériephile, j'aime découvrir des perles inconnues dans le cinéma traditionnel comme dans l'animation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *