[Critique Film] – Coexister

Coexister

Après Le Crocodile du Botswanga en 2012 et Case départ en 2010, Fabrice Eboué nous présente son nouveau film en tant que réalisateur : Coexister. En tête d’affiche, on retrouve Ramzy Bedia (du célèbre duo Eric et Ramzy), Guillaume de Tonquedec, Jonathan Cohen (connu pour avoir interprété « Serge le Mytho » sur Canal+), Audrey Lamy ainsi que le réalisateur, Fabrice Eboué.

Coexister

Sous la pression de sa patronne, un producteur de musique à la dérive décide de monter un groupe constitué d’un rabbin, un curé et un imam afin de leur faire chanter le vivre-ensemble. Mais les religieux qu’il recrute sont loin d’être des saints…

La lecture de ces quelques lignes vous a fait penser à Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? ? A première vue, moi aussi. L’idée de rassembler toutes les religions à travers des personnages qui, vivent avec leurs préjugés et loin les uns des autres, est connue mais fonctionne assez bien pour ce film.

Coexister

Pour une comédie française, j’ai trouvé que les blagues n’étaient pas trop lourdes, il y a des blagues sur la religion, mais comme c’est le sujet du film, ça marche plutôt bien. Certains clichés sont utilisés pour caractériser les différentes religions, mais une fois encore, j’ai trouvé que ce n’était pas trop exagéré. C’est juste ce qu’il faut pour ne pas être lourd. Parmi les scènes les plus drôles : le casting pour repérer le chanteur qui remplira l’Olympia, le rabbin qui se drogue avec son spray nasal à l’eau de Mer Morte et le tournage du clip du groupe de chanteurs.

Comme toute comédie, tout est bien qui finit bien. Le groupe de chanteur fait un carton, le producteur réussit à reconquérir sa femme, et il y a même un petit « bonus » que je ne vous révélerai pas… Vraiment, si vous voulez passer un bon moment, Coexister fait le job.

PaulineG lui attribue la note de :
7/10

En bref

Malgré un scénario plutôt simple, Coexister nous procure de vrais moments de franche rigolade et arrive à se démarquer du lot des comédies françaises qui tombent vite dans l’oubli…

PaulineG

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