[Critique Film] – Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse

Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse

Est-ce encore bien utile de présenter l’immense Michel Ocelot dont le style est reconnaissable entre mille ? On lui doit Kirikou, Azur et Asmar, Dilili à Paris et de nombreux moyens et courts métrages enchanteurs inspirés du style de Lotte Reiniger avec Les Aventures du Prince Ahmed en 1926. Le talentueux français revient cette année avec 3 courts métrages réunis en un film : Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse d’abord présenté au Festival d’Annecy.

Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse

« Trois contes, trois époques, trois univers : une épopée de l’Égypte antique, une légende médiévale de l’Auvergne, une « turquerie du XVIIIe siècle », pour être emporté par des rêves contrastés, peuplés de dieux splendides, de tyrans révoltants, de justiciers réjouissants, d’amoureux astucieux, de princes et de princesses n’en faisant qu’à leur tête, dans une explosion de couleurs. »

Le premier conte est celui de l’Égypte antique, passion de longue date de Michel Ocelot. Si le conte est classique il est sympathique de le voir utiliser les codes des hiéroglyphes pour présenter son histoire. Le second est une histoire se déroulant dans une Auvergne médiévale sombre que j’ai personnellement trouvé plus faible que les autres car je n’y retrouvais pas de magie visuelle. Enfin le troisième, mon préféré est de loin le plus majestueux, le mieux écrit (que de modernité) et le plus drôle des trois.

S’il existe tant de différences entre les courts métrages du, c’est d’abord voulu par le réalisateur, et c’est aussi du au fait que le film a été produit essentiellement en télétravail durant la pandémie par différentes équipes.

Le Pharaon, le Sauvage et la Princesse

Techniquement il n’y a rien à dire sur le style de Michel Ocelot. Nous sommes chanceux de l’avoir et qu’il continue années après années à raconter histoires et contes du monde entier à nos enfants. Chaque histoire présentée ici a son propre style et son propre code couleur (ton ocre pour l’Égypte, jeu d’ombres et de silhouettes pour l’Auvergne et couleurs chatoyantes et brillantes pour la Turquie). La bande originale est également très jolie.

Essoré par les 6 années de travail sur Dilili à Paris, Michel Ocelot a souhaité un projet plus léger qui s’il ne figurera pas parmi ses chefs d’œuvre mérite tout de même que vous alliez y jeter un œil en famille.

CaptainSmoke lui attribue la note de :
6/10

En bref

Si les 3 courts métrages ne sont pas égaux en qualité faute à une production compliquée, il est toujours plaisant de voir l’émerveillement procuré par le travail de Michel Ocelot.

CaptainSmoke

Fondateur de DansTonCinéma.fr, cinéphile et sériephile, j'aime découvrir des perles inconnues dans le cinéma traditionnel comme dans l'animation.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *