Souvent comparée à raison au Seigneur des Anneaux, la saga de l’écrivain Terry Brooks sur l’univers de Shannara est adaptée en format série par MTV. The Shannara Chronicles est en fait basée sur les 3 premiers tomes de l’auteur. Ici, les showrunners Miles Millar et Alfred Gough ont pour mission de faire en sorte que la série soit moins ratée que les livres (qui sont il faut bien le dire, une version mauvaise de l’œuvre de Tolkien).
« Des millions d’années après l’extinction de la civilisation que nous connaissons, les Quatre Terres sont menacées par la mort imminente de l’Arbre protecteur Ellcrys qui renferme des forces terribles et obscures. A chaque feuille tombée, les démons se réveillent de l’au-delà. La princesse Amberle, le demi-elfe et la solitaire Eretria commencent alors leur quête contre les forces du Mal… »
Quand les premiers trailers sont sortis, ça avait l’air franchement pas mal : les décors de la Nouvelle Zélande, de l’action, des monstres et tout le tintouin. Seulement voilà, le problème c’est que tout ce qui aurait pu être sympa à l’écran (les ruines de notre civilisation, les vues aériennes…) est quasiment absent à l’écran. Il ne reste alors que des monstres finalement aussi cheap que l’ensemble des costumes et décors studios, des acteurs peu convaincants et une histoire plutôt nunuche avec son trio amoureux.
Ceci dit, une fois les nombreux défauts acceptés, The Shannara Chronicles se laisse tout de même suivre tout au long de cette première saison (10 épisodes), et a le mérite d’adapter en série un genre encore peu représenté sur le petit écran.
Elle vise cependant un public radicalement ado, adepte des saga littéraires à la mode (Twilight, Hunger Games, Divergente…)
Fun fact : deux acteurs ayant joué dans Le Seigneur des Anneaux ou encore dans Le Hobbit sont présents au casting, à savoir John Rhys-Davies (Gimli) et Manu Bennett (Azog).
CaptainSmoke lui attribue la note de :
En bref
The Shannara Chronicles est une série cheap plutôt très moyenne, mais qui a le mérite d’adapter un genre peu représenté sous la forme d’une première saison courte et rythmée.
